Un soir, une rencontre.
Il était une fois une fille qui, un soir de la fête de la musique, eut l'autorisation de sortir de sa demeure isolée. Loin de ses géniteurs et dans l'euphorie de sa fin de baccalauréat, elle était loin d'imaginer que ce soir-là précisement, Cupidon allait lancer sa flèche tant attendue. Souvent déçue par ce qu'elle avait prit pour des princes, elle avait décidé d'arrêté d'y croire. Cette fois, c'était sur, jamais elle ne retomberait amoureuse à en perdre la raison. Mais comme on dit par chez nous, dans notre contrée terre-à-terre, il ne faut JAMAIS dire jamais !
La voilà donc à vagabonder avec ses amies, buvant de l'embroisie (oh c'est beau, ça passe tout seul comme ça !) et profitant des douces musiques qui venaient éffleurer ses tympans. Seulement voilà, une de ces amie avait prévu de retrouver des amis, de genre masculin. Toujours loin d'imaginer que son coeur s'emballerait dans cette soirée, elle continua de profiter des festivités jusqu'aux présentations avec ces fameux garçons. Dès qu'elle l'aperçut, elle se sentie génée (et oui, cela faisait longtemps que personne n'avait attiré son attention). Les heures passèrent sans les voir défiler, mélant discussion plus ou moins catholiques voire incohérantes dus au nectar ingurgité (trop?) rapidement. Finalement, ils terminèrent la soirée dans un chamant bar où la jeune fille en question eut la divine idée de renverser un verre d'eau sur celui qui lui faisait aprésent baisser les yeux.
Au moment de se dire au revoir, elle se demanda si elle allait revoir son doux minoi. Et, en passant les portes de son humble château, sa génitrice lui demanda à quoi était du ce grand sourire béant, limite niais. Bref, la nouvelle techologie leur permit d'entrer en contact dès le lendemain et d'échanger des banalités, histoire de faire connaissance quoi ! Et puis, cinq petits jours après, lors d'autres festivités et après des heures à se tourner autour, le doux minoi lui dit juste "vient" et depuis, je (alias la jeune fille qui avait dit JAMAIS) est venue et depuis elle n'est jamais partie. Leurs lèvres se sont éffleurés puis ils ont prit goût à se baiser au point de ne plus vouloir l'arrêter. Mais le jeune homme du partir et elle se demanda toute la nuit si il voudrait d'elle, vraiment, pas juste ce soir-là. Les jours qui suivirent étaient longs, 10 jours sans pouvoir regoûter à ses lèvres.
La niaise que je suis et qui avait dit JAMAIS avait bizarrement envie de le revoir, et vite ! ...
